Alors… 44, 46, 48, 50, 52…

Voilà, c’est là.

Méchants magazine, page 54. Un dossier entier consacré entièrement à vous, vous et vous seul, et aussi avec ce poster « Méchant du mois » à détacher qui vous représente, dans l’attitude de dandy aristocrate que vous cultivez comme étant une part de votre personnalité.

Génial.

Vous vous calez dans votre fauteuil, les pieds dans la bassine d’eau chaude, le chat sur les genoux, et vous commencez à lire votre bio. Sommairement, bien entendu, puisque vous la connaissez déjà…

Eh oui, c’est bien vous, le grand Randolph McHifflin, le génie du mal, le maléfique comploteur, l’insatiable criminel (le magazine, comme à son habitude, ne tarissait pas d’éloges envers vous), en concurrence avec tous les autres magnats du crime pour la domination du monde… Toute votre carrière était résumée ici — c’est pour cela que vous la lisez très en diagonale, parce qu’elle n’est pratiquement constituée que d’échecs : votre prise d’otages ratée l’an dernier, les armes nucléaires volées il y a trois ans, etc., etc.

Tous ces échecs à cause d’un homme. Vos mains se crispent rien que d’y penser.

Votre Némésis, votre pire ennemi, l’être que vous avez juré de détruire.

James Powers.
A.k.a. « 47 ».

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